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Les Mots Tendresse
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  • Pour moi, écrire c'est un temps de calme et de détente que je m'accorde pour exprimer tout ce que je vis au fond de moi. J'aime installer mes mots avec une jolie plume. Ensuite, ma main se pose doucement sur le papier. Les lettres se forment
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7 août 2017

Perdre ses parents

Je vous partage un texte que je viens tout juste de découvrir et qui me parle beaucoup de ce que l on vit lorsque nous perdons nos parents

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Quel que soit l’âge auquel on perd ses parents, le choc n’en est pas moins grand. On a beau être un adulte responsable, devenu soi-même parent, on reste toujours au fond de nous un enfant qui a besoin d’être protégé par ses parents. Si bien que quand l’un d’eux disparaît, on se sent livré à nous-mêmes. La douleur et le sentiment de solitude sont d’autant plus poignants qu’ils sont irrémédiables.

Entre parler de cette mort et la vivre, il y a un monde

 

Rien ne nous prépare à la mort, encore moins à celle de ses parents. La mort nous est incompréhensible.

Nous vivons un décès différemment s’il survient à l’issue d’une longue maladie ou s’il est subi, comme après un accident ou un meurtre. Dans ces derniers cas, le choc de la surprise s’ajoute à la douleur de la perte.

 

Autre facteur : le laps de temps entre le décès des deux parents. S’il est court, le deuil sera difficile. S’il est long, nous sommes plus préparés, comme à quelque chose d’inéluctable.

 

Dans tous les cas, l’adieu est une déchirure. Car, avec ses parents, ce sont des millions de souvenirs qui s’en vont. Ce sont des mots, des odeurs, des gestes, des baisers et des caresses. Ce sont eux qui vous ont créé, physiquement et psychologiquement.

 

Quand ils sont là et plus là

 

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On avait beau savoir que ça arriverait un jour, vient le moment où on voit notre parent dans son cercueil, corps immobile et rigide. Il est toujours là, mais déjà parti. C’est alors que l’on comprend que tout est fini. Et qu’on se souvient du vivant, de ses réactions et opinions qu’on n’avait pas comprises alors mais pour lesquelles, soudain, nous éprouvons de l’indulgence.

 

C’est aussi le moment des remords et des regrets, voire de la culpabilité. Il faut lutter contre ce sentiment, ne pas le laisser nous envelopper, car il ne fait qu’ajouter à notre chagrin. Dans la vie, le moment des adieux est souvent celui où l’on pardonne. Il doit en être de même à ce moment-là. On doit pardonner à ce parent et nous pardonner à nous-mêmes.

 

Profitez d’eux tant qu’ils sont là

La mort de ses parents est très différente de celle des autres personnes, même celles qu’on a aimé profondément. Car, à ce moment-là, nous nous sentons abandonnés. Nos parents sont les premières personnes que nous avons aimées. Même si nous avons eu de nombreux conflits avec eux, nous en restons toujours dépendants, que nous le voulions ou non.

 

Quand ils disparaissent, nous voilà privés de leur protection. Vous connaissez peut-être des personnes qui se sont éloignées de leurs parents pour une raison ou une autre : vous avez sans doute constaté qu’il est difficile de vivre avec « le poids » de cette absence.

 

La leçon de tout cela est que vous devez réaliser que vos parents vont disparaître un jour ou l’autre et qu’il est donc indispensable d’en profiter tant qu’ils sont là.

Par : Jad Therapeute

http://www.santeplusmag.com/change-apres-mort-parents-texte-a-lire/

 

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Commentaires
N
J'ai perdu mes parents à 1 mois et demi d'intervalle. C'est vraiment dur, mais j'ai pu les accompagner jusqu'à la fin à leur diomicile en situation de soins palliatifs pendant plus de 5 mois. Cela leur a permis de rester ensembles comme ils le souhaitaient. Leur amour est resté intact après plus de 68 ans de vie commune. Mon chagrin est immense et je ne sais pas comment je vais m'en remettre ....
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L
oui la douleur est toujours la.........surtout présentement en vivant avec Pierre sa chimio......je me sens fragile
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B
Tres beau texte Louise. C'est douloureux aussi lorsqu'on est loin d'eux quand ils meurent. C'est toujours une douleur vive.
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B
C'est un texte très touchant que tu partages aujourd'hui. Au décès de mon père, il y a 24 ans, je me suis sentie très orpheline, car une partie de moi m'a quitté. Papa était la seule personne qui m'appelait Lyne. Il était la seule personne qui me téléphonait tous les vendredis soirs pour savoir comment s'était passé ma semaine. Que de fois, j'ai attendu son téléphone ou encore j'ai pris le téléphone pour lui parler d'une décision importante que je devais prendre. Rares sont les journées où je ne lui dis pas bonjour en regardant le ciel. Merci pour ce partage et grosses bises pour toi.
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