Exodus
EXODUS
Ils sont partis
Dans un soleil d'hiver
Ils sont partis
Courir la mer
Pour effacer la peur
Pour écraser la peur
Que la vie leur a cloué
Au fond du coeur
Ils sont partis
En croyant aux moissons
Du vieux pays
De leurs chansons
Le coeur chantant d'espoir
Le coeur hurlant d'espoir
Ils ont repris le chemin
De leur mémoire
Ils ont pleuré
Les larmes de la mer
Ils ont versé
Tant de prières
Délivrez-nous nos frères
Délivrez-nous nos frères
Eux leurs frères les ont tirés
Vers la lumière
Ils sont là-bas
Dans un pays nouveau
Qui flotte au mat
De leur bateau
Le coeur brisé d'amour
Le coeur perdu d'amour
Ils ont retrouvé la terre
De l'amour.
UN NOUVEAU PAYS
Tels des chevaliers et chevalières, nous sommes partis en quête d'un nouveau pays appelé Liberté! Nous sommes à conquérir nos terres lointaines et nous parcourrons maintenant un paysage beaucoup plus adapté à nos désirs profonds...
Dans ce pays, les plages sont faciles à piétiner.
Nos chevaux laissent des traces dans le sable et les mouettes prennent leur envol à notre passage.
Les vagues sont rythmées et la lune brille comme si elle était un soleil!
Notre champs de perception est sans limite.
Les montagnes sont si hautes que nous pouvons embrasser du regard des lacs et des rivières.
Il y a des vallées et dans celles-ci des milliers d'arbres.
Les branches de ces arbres fléchissent sous le poids de fruits vermeils.
Il y a aussi des mers parsemées d'îlots enchanteurs où il fait bon se rendre pour se reposer!
Le vent est chaud et il nous caresse de son souffle.
Nous sommes enveloppés d'un aura qui est manteau de tendresse.
Les oiseaux sont fantastiques.
Leurs plumes miroitent et leurs chants sont symphonies.
Ils viennent se poser sur nos épaules sans crainte!
Ici, c'est nous qui avons à être apprivoisés car nous avons une cicatrice au coeur!
Les fleurs sont de cristal et les champs ont la couleur de l'or.
Ils ondulent sous la brise.
Les forêts abritent des animaux de toutes sortes.
Le renard est ami avec l'outarde et le loup protège la brebis.
Les fées dansent et la licorne hennit sa joie de les voir se trémousser!
Tous les matins sont des matins de gloire!
Ils ont fait place aux nuits obscures vécues sur la Terre.
L'astre solaire est au zénith.
Il s'est arrêté sur le dessus de nos têtes et c'est la fête continuelle!
Les saisons se chevauchent mais il fait toujours doux et quand il y a pluie c'est tout de même la fête!
Les paroles sont pensées et les bouches s'étirent en forme de sourires.
Les regards sont lumineux et complices de doux sentiments partagés.
Chacun se dit dans la transparence.
Tout est symbiose!
C'est l'apothéose!
Plus de petits!
Plus de grands!
Nous sommes tous égaux sous le regard du Grand Prophète!
Nous vivons dans un pays appelé Paradis.
L'Éden retrouvé où nous vous préparons une place.
Nous vous accueillerons quand votre heure sera venue!
Les langues de la Terre sont trop pauvres en mots pour décrire cet endroit idyllique.
Un royaume sans frontières où l'Amour inconditionnel est la seule loi!
Sur Terre, vous écrivez votre propre histoire et c'est le prologue.
Votre histoire est unique et elle est la clé pour débarrer la porte.
Nous sommes heureux et il nous est facile de vous regarder.
Souvent, nous allons vous rendre visite mais c'est seulement pour vous venir en aide.
Oui, vous aider et vous inspirer d'une caresse de l'Esprit...
Nous sommes partis mais pas si loin n'ayez crainte!
* Texte écrit suite à une méditation.
Inspiré par ma fille à qui j'ai demandé de me décrire l'endroit où elle habitait maintenant.
Jovette Mimeault
Tous droits réservés.
Merci mon Andréanne, je le sais, je le sens!
Que tu es toujours avec ton papa, ton frère et moi.
Nous t'aimerons toujours!
Andréanne s'est envolée le 7 août 1995 par un beau soir d'été!
Pour elle, le soleil était sans éclat et elle cherchait la LUMIÈRE!
xxx
"Tout au long de notre vie, nous quittons et nous sommes quittés.
Nous avons à renoncer à une grande part de ce que nous aimons.
La perte d'un Être Cher semble être le prix de l'agrandissement de la vie.
C'est aussi la source de la plupart de nos progrès."
Jacques Salomé